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Le sevrage nocturne

baby in white and yellow polka dot dress sleeping

Vous allaitez votre enfant et que vos nuits sont toujours hachées par des demandes de tétées de la part de votre merveille ? Vous vous posez probablement la question du sevrage nocturne. Je suis passée par là ces derniers mois. J’en profite donc pour vous partager mes lectures, apprentissages et expériences sur le sevrage nocturne ! 

Pourquoi sevrer son enfant ?

Le soooooommeil ! Il y a quelques jours j’ai demandé sur Instagram quelle était la raison qui vous poussait à avoir sevré votre bébé ou bambin. Celle qui est le plus revenue était le sommeil. Franchement quand son enfant de 21 mois se réveille toujours toutes les deux heures pour une tétée la nuit il y a de quoi devenir folle. En plus de l’impact du manque de sommeil sur son humeur à court terme, sa santé à long terme, ses vies sociale et professionnelle… Qu’est-ce que c’est dur le manque de sommeil. 


Attention néanmoins, le sevrage nocturne n’est pas une garantie de longues nuits sans réveil… J’ai fait également un petit sondage en story : 50% des participants ont mieux dormi, le reste non…

Les autres raisons mentionnées sont :

  • Retrouver son corps, son espace, 
  • Avoir envie de moins de dépendance,
  • Mettre fin à l’allaitement,
  • Ressentir une aversion suite à l’arrivée d’une nouvelle grossesse,
  • Désirer une nouvelle grossesse. 


Quelque soit la raison, tout à fait personnelle, qui vous pousse à sevrer votre enfant la nuit : sachez que vous êtes très loin d’être seule ! En effet, les femmes ayant répondu à mon sondage ont allaité en moyenne 12 mois, et 40% d’entre elles sont passées par la case sevrage nocturne. Celui-ci a eu lieu vers les 9 mois de leur enfant en moyenne. 

a woman breastfeeding her baby while sitting on the couch
Photo by MART PRODUCTION on Pexels.com


Nota : que d’allaitements longs sur ce sondage ! Après recherches, en 2011 parmi les 70% de mères ayant initié un allaitement, la médiane de la durée totale d’allaitement était de 17 semaines. Et celle de l’allaitement prédominant était de 7 semaines. Seuls 19% des enfants recevaient encore du lait maternel à 6 mois. Les chiffres n’ont pas énormément progressé en 10 ans. Le taux d’allaitement à la naissance en France est toujours parmi les plus bas au monde (en 2020 il était de 62,9%). C’est donc “juste” un biais lié à ma communauté sur Instagram. Mais j’ai trouvé ça assez fou. Fin de la parenthèse !

Quand peut-on sevrer son enfant la nuit ?

Quelles périodes éviter ?

Avant de commencer, il vaut mieux éviter de sevrer votre bébé s’il fait face à une autre perturbation. C’est à dire : maladie, régression du sommeil, ou changement important dans sa petite vie de bébé comme l’arrivée d’un frère ou d’une sœur, le début d’un mode de garde, un déménagement ou autre. 

A 3 mois ?

Je crois que communément on pense – avant d’avoir un enfant – que les bébés font leurs nuits à 3 mois, non ? En tout cas c’est ce à quoi je m’étais préparée psychologiquement. Haha. Si j’avais su. Hum. Ils pèsent en effet au moins 5 kilos, font la différence entre le jour et la nuit, et ont suffisamment de réserve d’énergie. Ils peuvent donc patienter entre les tétées.

En théorie. 

En réalité, à 4 mois 25% des bébés ne dorment pas encore 5 heures d’affilée. Parmi lesquels mon Gustave chéri, qui faisait pourtant 8 kilos et qui réclamait des tétées toutes les 45 min. Le coquin.

Avec un peu de recul et d’information aujourd’hui, voici ce que je ferais si c’était à refaire – la beauté de la théorie – : je guiderais mon bébé vers un endormissement autonome. J’ai endormi Gustave au sein jusqu’à ses 10 mois. Or le bébé voulant reproduire les conditions d’endormissement lors de ses réveils nocturnes demande le sein la nuit. Et je l’ai donc rendormi au sein de façon systématique.

En aidant son enfant à trouver ses propres outils d’endormissement au moment du coucher, notamment par l’instauration d’une routine et d’un rituel apaisant, réconfortant et sécurisant, on peut – en théorie toujours – arriver à un endormissement autonome. Qui va – en théorie – entraîner un rendormissement autonome. Et une fois celui-ci acquis, espérer progressivement un sevrage de l’allaitement nocturne. 

Au-delà de ce mécanisme qui pourrait entraîner un sevrage nocturne spontané, il semble que l’enfant soit encore trop petit pour lui imposer un sevrage nocturne. 

A partir de 9 mois

Vers 6 mois, votre enfant commence sa diversification alimentaire, et la fin de l’allaitement exclusif peut faciliter la mise en place du sevrage nocturne. Jusqu’à 9 mois, un ou deux allaitements par nuit est parfois nécessaire au développement physiologique. Il est même admis que certains enfants ont besoin d’être nourris après 4 heures de sommeil jusqu’à un an. 

9-12 mois semble ainsi être un bon moment pour commencer le sevrage nocturne de votre enfant. Et c’est d’ailleurs généralement l’âge que vous avez choisi pour le mettre en place ! 

A 18 mois

18 mois que vous répondez aux sollicitations nocturnes de votre enfant. Je ne sais pas comment nous avons survécu aussi longtemps. Votre enfant comprend désormais tellement de choses à 18 mois ! Si vous le souhaitez, il sera plus simple maintenant de lui expliquer la situation, vos besoins et le concept pour faciliter son sevrage. 

Et si on ne le sèvre pas ? 

« Tu continueras à l’allaiter quand il fera 20 cm de plus que toi ?

– Vu comme c’est parti, oui ! »

Echange avec mon père, Noël 2021.

Bon, force est de constater que personne n’appelle à 18 ans sa maman pour une petite tétée nocturne. N’oublions pas que tout passe ! Cela finira bien par arriver d’une manière ou d’une autre !

mother breastfeeding her baby
Photo by Helena Lopes on Pexels.com

Comment se passe un sevrage nocturne ? 

Avant de vous partager mon expérience, voici vos meilleurs conseils donnés sur Instagram lors de nos discussions : 

  • Passer le relais au papa, 
  • Y aller progressivement (stop entre minuit et 5h puis étendre la plage au fur et à mesure) mais condensé sur quelques jours, 
  • Ne pas craquer,
  • Faire preuve de patience, 
  • Travailler sur l’endormissement autonome,
  • Etre convaincue que c’est le bon moment, 
  • Verbaliser,
  • Allaiter à la lumière.

Je rappelle que ce qui fonctionne pour l’une ne fonctionnera pas forcément pour l’autre, n’oubliez pas de vous écouter 🙂

Les enfants, comme les adultes, connaissent des réveils nocturnes, la seule différence étant que ces derniers maîtrisent la technique de retour au sommeil. Nos enfants ne savent pas encore comment se rendormir seuls, mais ils y parviendront un jour

Dr. Rosa Jové du livre « Dormir sans larmes »

Clairement, en premier lieu il est nécessaire, de mon point de vue, d’être convaincue que c’est le bon moment. Quand les 18 mois de mon fils sont arrivés, je n’ai pas pu m’y résoudre et pense que je n’étais simplement pas prête à franchir ce cap. Une fois que vous l’êtes, il faut en parler à votre enfant, quelque soit son âge. Exprimer ses besoins et discuter du concept – les tétées c’est la journée, la nuit les lolos font dodo… 

Les premiers soirs, votre enfant va sûrement manifester son mécontentement, probablement en pleurant. C’est tout à fait normal car vous êtes en train de changer ses habitudes ! Cette situation peut lui faire peur et le stresser, il va donc falloir l’accompagner dans cette grande étape, le consoler. Petit à petit, lorsqu’il réagira moins vivement, vous pourrez cesser de lui proposer le sein lors des réveils nocturnes, jusqu’à ce qu’il soit capable de se rendormir seul. 

Bienveillance et douceur vont être vos meilleures alliées pour cette étape… Il n’y a malheureusement pas de recette miracle mais seulement quelques conseils qui vous aideront dans cette transition vers des nuits sans tétée.

Mon enfant est sevré, pourquoi ne dort-il toujours pas ?

Vous avez sevré notre enfant et il continue de se réveiller régulièrement et de vous réclamer… Vous faites partie des 50% malchanceux – sondage sur un échantillon non représentatif de la population effectué sur Instagram – dont le sommeil n’a pas été une conséquence du sevrage.

Alors déjà, il dort. Mais simplement pas comme vous. Le sommeil “adulte” arrive vers les 6 ans, et entre temps, le rendormissement autonome ne s’apprend pas. Il s’acquiert avec l’âge et la maturité. Même si vous arrêtez de l’allaiter la nuit, votre enfant pourra avoir besoin de réconfort quand, malgré lui, il se réveille la nuit. 

Le sommeil et les réveils nocturnes ne sont pas déterminés par la faim. Pour un tout tout petit, les nouveaux nés, oui. Avant 3 mois on l’a vu, ils n’ont aucune idée de ce que sont le jour et la nuit, les rythmes circadiens… Mais après, c’est comme tout, le sommeil est évolutif et a besoin de temps pour mûrir.

Rappelez vous que tout passe, il finira bien par ne plus avoir besoin de vous la nuit…

Le mot de la pro

J’ai rencontré Ester, consultante en lactation, grâce à ma couveuse d’entreprises et elle m’a fait le plaisir de relire cet article et d’y contribuer :

On ne peut pas apprendre à dormir un enfant. Ils savent dormir, sauf qu’ils ne le font pas comme les adultes. Allaités au sein ou pas, tous les enfants rencontrent des réveils nocturnes. Le sommeil est un processus maturatif qu’on ne peut qu’accompagner. Réaliser une étude de sommeil par une personne spécialisée peut détecter s’il y a un souci autre et elle pourra vous donner des conseils pour mieux vous reposer. Fuyez les personnes qui vous assurent que votre enfant fera rapidement ses nuits comme un adulte, nous cherchons un bon repos, mais dormir 8-9 heures d’affilée n’existe pas (non, même si la voisine vous dit que… c’est FAUX). Et on peut mieux dormir sans pour autant laisser pleurer l’enfant.


« Le sommeil est un processus maturatif qu’on ne peut qu’accompagner. »

— Ester Artells, consultante en lactation

Le sevrage fait partie de l’allaitement. La nuit est le moment où les hormones de l’allaitement font des pics, et sevrer la nuit sans supervision peut entraîner une baisse de lactation voire un sevrage prématuré non désiré. Les consultants en lactation (DU Allaitement ou IBCLC) sont les personnes qui pourront au mieux vous guider dans cette démarche.

Ester Artells, consultante en lactation (DU Allaitement), suivi du sommeil de l’enfant, DME et nutrition, éveil et découverte scientifique pour toute la famille, bref, accompagnatrice de la pa ·maternité.

Ester se déplace à domicile sur la Côte Bleue, vous reçoit en cabinet tous les mercredis et réalise des téléconsultations pour ceux qui sont plus loin.

Vous la retrouverez sur son site mais aussi sur Facebook et Instagram.

Mon expérience

Tout d’abord

J’ai eu beaucoup de difficultés à écrire cet article, tant le sujet me tient à cœur. J’avais déjà écrit l’été dernier que l’allaitement et moi c’était un peu “je t’aime… moi non plus”. J’adore ce lien entre mon fils et moi, mais cette dépendance a été par moments très lourde à porter. 

Ma plus grande crainte pour le sevrage nocturne : que ça entraîne un sevrage total. Sevrer son bébé la nuit peut en effet engendrer une baisse de lactation comme cela peut aussi n’avoir aucune conséquence. 

Bref, moi qui ai pourtant toujours dormi entre 8 et 9 heures par nuit, je n’ai pas pu me résoudre à le sevrer la nuit pour tenter d’allonger mes périodes de sommeil. Ni à 9 mois alors que j’étais vraiment au bout du rouleau en termes de fatigue et de charge mentale, ni même à 18 mois. Je bondis toujours dès que j’entends mon fils pleurer, et ne supporte pas plus de 30 sec de pleurs de ma petite merveille, même quand il est dans les bras de son père.

Comment nous sommes arrivés à parler du sevrage

Mais il y a quelques semaines Gustave a fait une énorme régression du sommeil. A reprendre le cododo après plus d’un an dans sa chambre. Il ne se rendormait plus au sein, hurlait dès que je m’éloignais, les nuits ont été longues, le repos rare. Alors un soir je lui ai dit non. Il était 22h30 et je n’en pouvais plus. 

Ça a été hyper dur pour lui mais il s’est finalement assez vite rendormi dans mes bras et on a dormi 4 heures d’affilée. Depuis tous les soirs, on se dit qu’on va essayer de ne pas téter cette nuit. Quand il m’appelle, j’attends qu’il me demande la tétée puis lui demande s’il est sûr qu’il en a vraiment besoin. J’accepte une fois en fonction du délai avec la précédente et je m’assure qu’il ne se rendort pas au sein.

Et nos nuits se sont progressivement améliorées

Seulement deux réveils par nuit, c’était déjà beaucoup mieux ! Mais dans les jours qui ont suivi, Gustave s’est beaucoup énervé au sein. Je pense que passer de 4-5 tétées nocturnes à 1 ou 2 a diminué ma lactation. Je lui ai donc offert un verre de lait entier de vache tiède le soir avant de s’endormir pendant plusieurs jours, et la tétée a été ainsi enlevée du rituel du coucher (toujours présente au retour de la crèche). Et depuis 2-3 semaines, nous dormons 5-6 heures d’affilée. Et depuis une semaine, nous avons même eu quelques nuits complètes ces derniers jours ! Il était prêt !!

Chaque matin, je lui dis à quel point je suis contente de le retrouver et à quel point je suis fière de lui.

Qu’est-ce que ça fait du bien ! 

Voilà pour mon expérience ! Il y aura peut-être des régressions mais pour l’instant je savoure ces quelques nuits de sommeil et essaie de récupérer un peu de la fatigue accumulée au cours des 2 dernières années. Quelle aventure. 

Tout petit glouton. J’ai du mal à croire que cette photo a bientôt un an. Cet enfant n’a pas grandi d’un centimètre depuis.

Conclusion

Merci pour tous les conseils et encouragements que vous m’avez donnés sur Instagram ! J’ai adoré ces échanges et vos confidences 🙂 J’ai mis du temps à être prête à arrêter de nourrir mon fils la nuit, et puis finalement quand je l’ai été, lui aussi ! Je ne l’ai donc pas vraiment sevré, et d’ailleurs si cette nuit ou une prochaine il se réveille à 3h du mat et me demande une tétée, je pense que je répondrai à son besoin.

Enfin, vous l’aurez compris, il n’y a pas de règles sur un âge auquel sevrer, ni de recette magique pour y arriver, et le sevrage nocturne n’est pas une garantie de longues nuits.

Merci d’avoir pris le temps de lire cet article, j’espère qu’il vous a plu ! N’hésitez pas à le partager à vos amies ou à donner d’autres conseils qui vous ont aidée à traverser cette étape importante de votre allaitement en commentaire !

A vous la mode enfantine simple et souple

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7 commentaires sur “Le sevrage nocturne”

  1. Aurélie Défago

    Merci beaucoup pour ce partage. Mon fils va avoir 2 ans et je vis une expérience très similaire avec beaucoup de fatigue. Je l’allaite au coucher et au réveil, parfois pour la sieste lorsque c’est trop difficile pour lui de se laisser aller au sommeil. Il parvient maintenant à dormir 6 à 7 heures sans se réveiller. Mon objectif est de le sevrer petit à petit, car mon allaitement est devenu une source de conflit au sein du couple et cristallise les problèmes de sommeil qu’une nous avons eu. Cependant, comme je sens que Cristian n’est pas encore prêt, je ne parviens pas encore à lui refuser les tétées qu’il reste.

    1. Bonjour Aurélie, les dernières tétées (diurnes du coup) ont été difficiles à supprimer. Celle de la sieste a été celle qui a été le plus longtemps réclamée (suppression il y a un an), et pour finir on a arrêté les deux dernières (soir et matin) à Noël. J’en parlais avec lui depuis un mois : le jour de Noël, les tétées c’est fini. Ca a été un peu dur pendant quelques jours mais c’est très vite passé. Peut-être peux-tu essayer avec son anniversaire ? Ca permet d’en parler en amont, en valorisant le fait qu’il devient un grand garçon, qu’il peut boire un verre de lait si besoin etc ? N’hésite pas à en parler avec une consultante en lactation qui pourra t’accompagner dans ce grand moment 🙂 Belle soirée

      1. Idéalement, j’aimerais que la transition se passe en douceur, même si la frustration fait partie de l’apprentissage. L’évitement des crises rend le sevrage plus long et je me dis parfois que je devrais être déterminée et arrêter d’un jour à l’autre.
        Merci encore pour le partage!
        Aurélie

    2. Merci pour ces conseils… Ma fille a 9 mois, depuis ses 7 mois et demi elle n’a plus de tétées en journée. Le soucis maintenant c’est au coucher et pendant la nuit. Elle ne bois pas autre chose que de l’eau au biberon,j’ai essayé de nombreuses fois avec différentes quantités, rien n’y fait… Heureusement la journée elle mange, une bouillie épaisse le matin, un yaourt pour le goûter et une autre bouillie le soir avant la tétée du coucher… Seule solution que j’ai trouvé pour qu’elle puisse avoir une quantité correct de lait en journée 😕 j’aimerais vraiment l’a faire arrêtée de tétée la nuit, elle peux dormir entre 3 et 5h d’affilées et ce depuis sa naissance. Je vais essayer de suivre vos conseils, si vous en avez d’autres je suis preneuse 😉 merci.

      1. Hello ! Mon fils était vraiment plus grand, le mieux est de se rapprocher d’une conseillère en lactation : https://www.consultants-lactation.org/annuaire-professionnel/
        Pour ce sujet, je suis sure qu’une Visio est suffisante, mon amie Claire https://www.instagram.com/main__dans__la__main/ consultante en lactation certifiée IBCLC en propose ici : https://calendly.com/maindanslamainavecbebe/consultation-allaitement?back=1&month=2023-08
        Je vous souhaite de trouver une solution et de très belles nuits bientôt !

    3. Bonjour.
      Moi c’est la cata .. ma fille a maintenant 10 mois et elle se réveille la nuit presque toutes les demi-heures c’est devenu invivable elle n’a jamais fais une nuit complète depuis sa naissance. A l’aube de me reprise d’activité professionnelle et de sa rentrée en crèche je suis très inquiète. J’ai tout essayé et quand je refuse de l’allaiter avec la plus grande délicatesse c’est des pleurs en continu et des cris donc je n’arrive pas à m’y tenir et je cède.. Pourtant le médecin m’a confirmé qu’elle n’avait pas faim et qu’il s’agissait simplement d’habitudes … elle a toujours été au dessus des courbes de croissance. Je ne sais plus quoi faire j’ai l’impression que je ne dormirai plus jamais comme avant.

      1. Bonjour Meriam, Je vous rassure, vous êtes loin d’être la seule dans ce cas, et un jour vous dormirez à nouveau des nuits complètes c’est sur. Je comprends à quel point ça peut être dur d’y croire quand on est dans le creux de la vague. Elle sent peut-être ces changements arriver et a besoin d’être rassurée, vous faites un très bon travail pour ça 🙂 Au détriment de votre sommeil… Si ce fonctionnement ne vous va plus, n’hésitez pas à faire appel à une professionnelle formée. J’ai indiqué des coordonnées dans un autre commentaire si vous en avez besoin ! Bon courage

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